Quand je suis devant un arbre, je le regarde attentivement. J’aime prêter attention à son écorce et la toucher. Je m’imagine pourquoi et comment il a eu ces cicatrices, cette forme et ses branches cassées.
Quand j’observe son écorce, je me demande ce qu’il a pu vivre et ce qui l’attend en tant qu’arbre, dans un monde d’humains. Plus le temps passe, plus j’essaie de comprendre ce que ressentent les arbres, sous un prisme différent de celui de l’humain. Prendre le temps de les regarder m’apaise, et j’essaie de prendre conscience de chaque impact de mes gestes sur eux.
Dans ma relation avec les arbres, je n’attends plus rien. Je les regarde, les touche et les écoute. Je prends ce qu’ils ont à nous donner, et je fais attention.
move with the tree,
follow its movements,
look at it’s shape,
dialogue with the relief
of its bark and,
communicate with
nature while expecting
nothing.
We must – and when I say we, I am referring to humans – detach ourselves from our human ways of thinking, including when we walk in the forest. In other words, we must avoid looking at trees solely through our own eyes, analysis and culture, and try to understand them. From our perspective, we see trees as matter: wood, leaves, oxygen… Trees, living this as a matter of survival, character and family.
Do we realise the impact we have on trees ? The will we impose on them and the choices we make for them ? Are we aware ?